ROMANS
LISBONNE, ANDANTE
De ce qu'il conviendrait de faire du corps mort de notre père
François part à Lisbonne pour tenter d’y retrouver son frère Julien, afin qu’ensemble ils décident de ce qu’il conviendrait de faire du corps mort de leur père. Mais errant dans cette ville qu’il connaît depuis longtemps et où les souvenirs l’assaillent — tandis que Julien la découvre —, il se remémore quelques épisodes marquants de son existence, et tente de mettre à jour les raisons d’une certaine incompréhension entre son frère et lui. Les retrouvailles avec l’intrigante Guida ne feront qu’augmenter le trouble qui le saisit.
Pour acheter "Lisbonne, andante" , rendez-vous à l'adresse suivante :
https://www.lysbleueditions.com/produit/lisbonne-andante-de-ce-quil-conviendrait-de-faire-du-corps-mort-de-notre-pere/
L'HYPOTHÈSE DU PROTOTYPE
— Bon, abrégeons ! Gaspard Ickx se réfugie en forêt après le casse de la Caisse d’Epargne de la rue Lénine. Il y rencontre Eva Zinn. Qu’il prend en otage. Mais qui est l’otage de l’autre ? Six jours d’errance immobile pour ce couple en quête de sens. Six jours de volupté sylvestre et d’indécision, de jeux avec la mort et la vérité. Vous dites si j’me trompe…
Dans une ambiance proche de la tragédie grecque — mais une tragédie réécrite après Goethe, Desnos, Warhol et Godard —, au sein d’une forêt gorgée de soleil, d’odeurs et de bruissements, Eva, Gaspard, puis François, l’enfant, et Jean, le guetteur mélancolique, construisent ce récit, composé de chausse-trapes et de faux-semblants. Et Rémi, le père de Gaspard, parviendra-t-il à savoir où son fils a planqué le fric ?
Le narrateur, contre-enquêteur après le travail bâclé de l’enquêteur, tente de recomposer l’itinéraire tragique et magnifique de ce couple en quête d’ailleurs, de miracle et de transcendance.
L’auteur convoque les codes du drame ou de la fable, du polar ou du pop-art, de l’avant-garde ou du roman courtois, avec Akim et Zembla pour anges tutélaires, afin de raconter cette dérive essentielle, définitive.
Ah, il y a de la musique, aussi…
NU ROUGE
Terminant sa thèse sur Édouard Pignon, c'est pour le Nord-Pas-de-Calais que Camille décide de partir. Elle veut découvrir les lieux, les lumières, les gens et les paysages qui ont inspiré le peintre. Mais, très vite, cette quète va prendre une autre dimension. Guidée par Jean, rencontré par hasard, elle découvre une réalité qu'elle n'imaginait pas, faite de luttes et de solidarités sociales. Chaque rencontre, chaque lieu visité lui parle de résistance et d'engagement politique. Que pèse sa vie face à ce destin collectif ? Rien ni personne, même pas Jean, surtout pas Jean et son amour naissant, ne pourra l'empêcher d'aller vers ce geste insensé qu'elle décide d'accomplir et qui la révèlera à elle-même.
CONTRIBUTIONS DIVERSES
REVOIR OSTENDE
in ÉDOUARD PIGNON OSTENDE (1946-1953) (ouvrage collectif)
Catalogue officiel de l’exposition Édouard Pignon Ostende (1946-1953) au musée des Beaux-Arts de Lyon du 18 mai 2017 au 21 août 2017.
Considéré dès le début des années 1940 comme un coloriste d’une grande sensibilité – influencé par le dessin et la conception de l’espace de Matisse –, regardé depuis l’étranger comme l’un des peintres les plus doués de sa génération, Édouard Pignon (1905-1993) prend son autonomie avec le groupe des « Jeunes peintres de tradition française » en faisant, dès l’après-guerre, le choix d’une figuration libre et indépendante. Décidé à prendre ses distances avec la scène artistique parisienne, animé d’un véritable désir de renouvellement de sa peinture, Édouard Pignon s’installe à Ostende au détour d’un voyage en Belgique. Immédiatement séduit par « l’atmosphère délicate » du port, le « bruissement des formes », le « balancement léger de la lumière et des voiles », il esquisse dans la solitude d’Ostende un nouveau mode de production sériel qui marque aussitôt un tournant décisif dans son œuvre, attestant dès lors un style personnel fondé sur une conviction du réel et un lyrisme de l’espace.
MISÈRE CONTRE MISÈRE
in DÉCAMPER (ouvrage collectif)
"Misère contre misère" analyse les différentes "misères" qui se confrontent à Calais, autour de la "question des réfugiés". Misère des réfugiés eux-mêmes, mais misère, également, de la ville de Calais (l'une des plus pauvres de France) et misère des réponses politiques proposées par nos dirigeants.